Après quelques mois de gestion des affaires de l’Etat, les analystes ne manquent pas d’observer la promesse faite par le président nouvellement installé de faire de la Guinée un pays émergent. Plus qu’un défi, un véritable programme qui interpelle toutes les filles et tous les fils du pays sans aucun doute, mais particulièrement celui qui l’a tenu même s’il est vrai que les promesses politiques n’engagent que ceux qui y croient.
Quand on connaît les nombreux handicaps du pays, on mesure le poids de l’engagement et on comprend aisément que le Président Alpha Condé “… en appelle à une mobilisation exceptionnelle de toutes les énergies…” et s’engage à “… ne laisser aucune force sociale sur le bord de la route…”. Ainsi, par le fait de cette quête, en un premier temps et sa réalisation par la suite, chaque citoyen sera «responsable de son destin et solidaire de son prochain». Voilà pourquoi il place l’homme au centre de ses préoccupations tant dans le rôle de moyen pour réaliser les ambitions définies, que de celui de bénéficiaire des résultats attendus. D’où alors l’objectif de valorisation du capital humain en prenant à bras-le-corps ses problèmes d’éducation, de santé ; en un mot de bien-être.
La seconde pédale sur laquelle Alpha Condé va appuyer sera d’exploiter au maximum toutes les opportunités de création de richesses et d’emplois pour servir de moteur à la croissance indispensable pour assurer l’épanouissement de chacun. Dans ce domaine, l’Etat et le secteur privé devront jouer pleinement leur rôle dans le cadre d’un partenariat dynamique qui donnera au travail toutes ses dimensions sociale et économique. Tous les efforts tendront ce faisant, vers la création de richesses par le travail. C’est un des sens premiers à donner aux grands projets programmés dont la plupart sont à haute intensité de main-d’œuvre et feront travailler des centaines de milliers de Guinéens de toutes les catégories tout en façonnant la troisième arme : la construction de nouvelles infrastructures de soutien à la production pour accélérer les progrès de l’économie nationale. C’est peu de dire que le pays a besoin davantage de routes, de barrages, d’infrastructures diverses pour soutenir la production agricole, d’infrastructures industrielles… Quelque part on a l’impression de vivre le débat cornélien de la primauté entre l’œuf et la poule. Tout se tient donc et les esquisses déjà constatés devraient autoriser un espoir réel.
Le challenge ne sera pas aisé à relever mais il ne relève pas non plus de la fabulation, encore moins de la rhétorique politicienne. Le projet est bien réaliste et tous les Guinéens sont appelés à s’y investir assurés qu’en aval, comme en amont, l’Etat assumera sa part de responsabilité en termes de bonne gouvernance. C’est à ce prix que le pays va forcer les portes du progrès.
Le Bureau de Presse de la Présidence
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire