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jeudi 30 juin 2011

Communiqué final sanctionnant la visite du Président Alpha Condé au Congo

Le Président de Guinée Conakry Alpha Condé a effectué une visite de travail du 26 au 29 juin en République du Congo. Nous publions le communiqué final ayant sanctionné cette visite.
"Communiqué final sanctionnant la visite de travail en République du Congo de Son Excellence Monsieur Alpha Condé, Président de la République de Guinée
Dans le cadre des relations d’amitié et de coopération qui unissent la République de Guinée et la République du Congo, et à l’invitation de Son Excellence monsieur Denis Sassou N’Guesso, Président de la République du Congo, Son Excellence Monsieur Alpha Condé, Président de la République de Guinée, a effectué une visite de travail en République du Congo, du 26 au 29 juin 2011.
Placée sous le signe du raffermissement des liens historiques d’amitié et de coopération qui lient les deux pays, cette visite a permis aux deux Chefs d’Etat de procéder à un large échange de vues sur des questions d’ordre bilatéral et international.
Au plan bilatéral, les deux Chefs d’Etat se sont réjouis de l’excellence des relations qui existent entre les gouvernements et les peuples congolais et guinéens. Après avoir fait le point du cadre juridique liant les deux Etats, notamment : le traité d’amitié et de coopération, signé à Conakry, le 17 mai 1978 ; l’accord relatif au transport aérien, signé à Conakry, le 19 févier 2003 ; l’accord en matière de santé, l’accord commercial, et l’accord en matière de télécommunications, signés à Brazzaville le 19 novembre 1986.
Les deux Chefs d’Etat ont relevé le faible niveau des échanges entre les deux pays, et convenu de la convocation de la deuxième session de la grande commission mixte au cours de l’année 2012. A cette occasion, la République de Guinée et de la République du Congo procéderont à une évaluation exhaustive des accords existants et exploreront les nouveaux secteurs à même de porter leurs relations au niveau des attentes des deux peuples.
Au plan international, les Présidents Alpha Condé et Denis Sassou N’Guesso se sont appesantis sur la 17ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine, prévue à Malabo en Guinée-Equatoriale du 30 juin au 1er juillet 2011. A cet égard, leurs échanges ont principalement porté sur les principaux points de l’ordre du jour à savoir : les problèmes de la jeunesse ; les préparatifs de Rio+20 ; la gouvernance mondiale, notamment la réforme de l’ONU et de la réorganisation du système économique et financier mondial ; les questions de paix et de sécurité, particulièrement les situations en Libye, au Darfour, au Sud-Soudan, en Somalie et à Madagascar.
L’importance du rôle de l’Union Africaine dans la gestion de ces situations a été particulièrement soulignée. Evoquant la question du développement durable, le Président Alpha Condé en raison de ce que la République de Guinée est également un pays forestier, s’est informé sur les conclusions du Sommet des 3 bassins forestiers, tenu à Brazzaville du 29 mai au 3 juin 2011 et a loué l’initiative du président Denis Sassou N’Guesso d’avoir organisé un tel sommet.
Considérant la situation économique et sociale difficile de la Guinée, le Président Denis Sassou N’Guesso a, pour sa part, renouvelé ses félicitations au Président Alpha Condé et salué le courage et la dextérité avec lesquels il affronte les nombreux et grands défis auxquels son pays est confronté.
A son tour, le Président Alpha Condé a adressé ses vifs remerciements au gouvernement et au peuple congolais pour l’occasion qui lui a été donnée de visiter le barrage d’Imboulou, la ferme de Nkouo, le port autonome de Pointe-Noire, le terminal de Djeno et la centrale à gaz, et, particulièrement, pour la qualité de l’accueil qui lui a été réservé à lui-même ainsi qu’à sa délégation pendant son séjour.
Le Présidant Alpha Condé a par ailleurs adressé une invitation à Son Excellence Monsieur Denis Sassou N’Guesso, Président de la République du Congo, à effectuer une visite en République de Guinée. L’invitation a été acceptée. La date de cette visite sera fixée par voie diplomatique.
Faite à Brazzaville, le 28 juin 2011"

Vers la fin du contentieux Getma-Bolloré : la Guinée serait prête à conceder le port commercial à Getma

L’Etat guinéen a pris la semaine dernière un décret pour lever la réquisition sur les actifs de Getma International, propriété du groupe NCT Necotrans. Par cet acte, la compagnie maritime acquiert ses équipements portuaires estimés à 30 millions d’euros, selon nos sources. Si elle perd la quasi-totalité de son personnel guinéen, placé par la force des choses sous la coupole du groupe Bolloré , en revanche, la compagnie maritime française peut enfin disposer de ses actifs bancaires.
Et pour mieux réparer le préjudice causé à la compagnie, l’état guinéen s’apprêterait à lancer un appel d’offres international sur la gestion du terminal commercial du port de Conakry, selon nos informations. Sur cet appel d’offres international, Getma serait en pole position pour compenser la perte subie par son expropriation de la gestion du terminal à conteneurs, nous informe-t-on.
Le port autonome de Conakry est un port en « jachère » sur lequel les différents régimes politiques ont peu investi. Ainsi, après la concession du terminal à conteneurs, le gouvernement guinéen s’apprête à concéder le terminal commercial. Cette partie du port de Conakry s’occupe de la gestion des biens de grandes consommations comme le riz, la farine, le sucre, le ciment etc…..
La Guinée espère ainsi mettre fin au conflit pendant, en confiant une partie du port de Conakry aux deux compagnies françaises comme à Abidjan.
Faut-il rappeler qu’en mars 2011, NCT avait porté plainte contre l’Etat guinéen suite à la résiliation de la concession du port de Conakry qui lui avait été attribuée en 2008 pour une durée de 25 ans, la réquisition du matériel et des salariés du groupe NCT Necotrans et l'envoi des forces armées pour l’exécution du décret de réquisition.
Profitant du silence du code des marchés publics sur la forme d’attribution des marchés en cas de résiliation, l’Etat guinéen avait recouru à la solution la plus facile en adjugeant la gestion du port à conteneurs au deuxième candidat moins-disant de l’appel d’offres de 2008.
On connaît la suite.
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La Banque mondiale octroie 34 millions de dollars pour le projet de câble sous-marin

La Banque mondiale débloque 34 millions de dollars pour soutenir le projet de câble sous-marin en Guinée, a affirmé mercredi le représentant résident de la Banque mondiale en Guinée, Siaka Bakayoko.Le projet de câble sous-marin, dont le financement par la Banque mondiale a été décidé le 21 juin, permettra de réduire de façon significative le coût de la communication, a-t-il déclaré.
"La mise en oeuvre de ce projet permettra la réduction à hauteur de 75% des coûts de communication, ce qui va favoriser l'investissement dans le pays et le promotion des Petites et moyennes entreprises (PME)", a précisé Siaka Bakayoko.
Le ministre guinéen de l'Economie et des Finances, Kerfalla Yansané, a relevé les retombées économiques et sociales qui, selon lui, contribueront à la lutte contre la pauvreté et à la promotion des couches vulnérables, telles les femmes et les jeunes.
"L'accès au câble est cher, mais beaucoup moins cher que le développement du système qui va coûter plus de 200 millions de dollars pour boucler le financement du projet", a-t-il estimé.
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mercredi 29 juin 2011

Energie renouvelable : la société SGK-I veut électrifier toute la Guinée

La société SGK-I, un consortium qui évolue dans le domaine de l’énergie renouvelable depuis 20 ans ambitionne d’électrifier chacune des villes de la Guinée à partir de l’énergie solaire. Elle se donne une période de trois ans (2012-2014) pour réussir son pari.
Les initiateurs de ce projet parlent d’un « partenariat mutuellement avantageux » pour toutes les parties. En Guinée, le consortium est formé par trois pays, la Guinée, la Corée du Sud et le Japon. Et son objectif global consiste à valoriser le potentiel en énergie solaire de la Guinée en préservant l’environnement.
Selon Elhadj Mohamed Moustapha Kaba, PDG de SGK-I S.A, le budget prévisionnel fait état de 1.140 millions de dollars que la société est prête à injecter dans le projet. « Le projet va créer plus de 300 emplois. L’Etat guinéen va financer à hauteur de 30%, le consortium à hauteur de 60% et le reste, soit 10% seront financés par les privés ».
Le procès-verbal de la réunion du 21 Juin qui a regroupé responsables de la société et ceux du ministère d’Etat chargé de l’Energie et de l’Environnement, indique que le développement du projet se subdivise en deux phases.
Durant la première, l’entreprise se propose de réaliser l’étude de faisabilité du 1er Juin au 31 Août 2011, et de soumettre l’étude faisabilité au gouvernement pour approbation entre le 1er Septembre et le 31 Octobre.
Au cours de la seconde phase du développement, la SGK-I S.A prévoit la construction d’une centrale solaire de 3 Mégawatts dans chacune des 33 préfectures, d’une centrale solaire de 230 Kilowatts dans 140 CRD et d’une centrale de 50 Mégawatts pour la ville de Conakry.
CE/28-06-11/MG

Guinée : la Banque mondiale va investir 125 millions de dollars dans les 18 prochains mois

La Banque Mondiale va financer à hauteur de 125 millions de dollars, la stratégie du gouvernement à travers les projets existants qu’elle finance, a déclaré mardi Siaka Bakayoko Représentant résident de la Banque en Guinée.
L’intervention de l’institution va durer les 18 prochains mois, de la mi-2011 à 2012 et s’inscrit dans le cadre d’une politique dite de Stratégie intérimaire, a déclaré M. Bakayoko.
Le fond va appuyer cinq domaines prioritaires du gouvernement. Nommément, la bonne gouvernance, la sécurité, la croissance, la lutte contre la pauvreté, les infrastructures.
« Le total des nouveaux engagements durant la période 2011 – 2012 de la stratégie intérimaire sera autour de 125 millions de dollars. Cela inclus un appui budgétaire de 78 millions de dollars », a affirmé Siaka Bakayoko.
« La Bonne exécution de la nouvelle stratégie nécessite l’appui de toutes les parties prenantes, y compris les institutions républicaines, la société civile, les partenaires au développement ».
Parmi les secteurs que la Banque Mondiale compte financer, figure les Mines. M. Bakayoko a cependant refusé tout détail sur ce domaine.
CE/28-06-11/MG
© Copyright Mines de Guinée

Le Congo et la Guinée vont renforcer leur coopération

Les présidents congolais Denis Sassou Nguesso et son homologue guinéen Alpha Condé, en visite au Congo, ont exprimé mardi leur volonté de renforcer les relations de coopération entre leur deux pays.
En dépit de "l'excellence des relations qui existent entre les gouvernements et les peuples congolais et guinée (..), les deux chefs d'Etat ont relevé le faible niveau des échanges entre les deux pays, et convenu de la convocation de la deuxième session de la grande commission mixte au cours de l'année 2012", souligne le communiqué final sanctionnant la visite de travail du président Condé.
Cette visite a été "placée sous le signe du raffermissement des liens historiques d'amitié et de coopération qui lient les deux pays", ajoute le communiqué.
Au cours d'une conférence de presse, les deux présidents ont insisté sur la nécessité de renforcer la coopération sud-sud.
"Il y a une possibilité de coopération importante, c'est-à-dire si la Guinée a pu envoyer sa bauxite au Cameroun, nous pouvons envoyer l'alumine de Guinée au Congo pour la transformer en aluminium, plus vous passer de la première au produit fini, non seulement vous avez plus de revenu, mais vous créez beaucoup plus d'emplois. Nous voyons la coopération dans le domaine industriel, la capacité de transformer la bauxite sur le terrain africain. Nous sommes obligés d'envoyer notre bauxite aux Etats-Unis, mais si nous pouvons la transformer sur place en Afrique, vous savez que la Chine comme l'Inde est grande consommatrice d'aluminium, nous serons en mesure de poser les bases d'une véritable industrie lourde en Afrique", a déclaré Condé.
"Nous allons concrètement mettre en oeuvre ce qui est dit dans le communiqué, c'est justement le défi que nous allons relever, puis que les relations au plan politique sont au niveau le plus élevé, il y a longtemps qu'on signé un traité d'amitié et de coopération et si pour des raisons diverses nous n'avons pas pu atteindre nos objectifs. Nous pensons que le moment est venu pour nous de les atteindre", a insisté, pour sa part, Sassou Nguesso.
Le Congo et la Guinée sont liés par un traité d'amitié et de coopération signé à Conakry, capitale de la Guinée, le 17 mai 1978.
Les deux chefs d'Etat quittent Brazzaville mercredi matin pour Malabo en Guinée Equatoriale où ils prendront part au 17e sommet de l'Union Africaine.
© Copyright Xinhuanet

mardi 28 juin 2011

Le Chef de l’Etat guinéen visite le barrage hydroélectrique d’Imboulou

Le Président Alpha Condé a effectué le 27 juin, en compagnie de son homologue congolais Denis Sassou N’Guesso, une visite du complexe hydroélectrique d’Imboulou (120 MW), érigé sur la rivière Léfini, à environ 200km nord de Brazzaville, pour un coût global de 170 milliards de francs CFA.
C’est un ouvrage d’envergure dont les travaux d’une durée de 6 ans ont été exécutés par la société chinoise CMEC, mobilisant près de 2000 ouvriers congolais, 600 techniciens chinois et 23 Allemands de la société de contrôle FITCHNER.
Le Chef de l’Etat guinéen est le premier Président étranger à visiter les installations de ce barrage destiné à alimenter Brazzaville et ses environs, ainsi que les localités de la partie septentrionale de la République du Congo.
«C’est une très grande fierté pour moi de visiter ce barrage. Parce que j’ai tout de suite dit au Président Denis Sassou N’Guesso que l’électricité était le plus grand problème de l’Afrique…», a déclaré le Chef de l’Etat guinéen sur le site d’Imboulou.
Cette visite lui a permis de s’imprégner de l’expérience congolaise en matière de construction d’infrastructures de production de l’énergie.
Le Président Alpha Condé se rendra le 28 juin à Pointe-Noire pour visiter la Centrale électrique à gaz du Congo de 300MW basée à Côte Matève, le terminal pétrolier de Djeno et le port autonome de Pointe-Noire.
Christian Brice Elion
© Copyright Congo- Site Actualités

Tenue d’un forum de sensibilisation en faveur de la réconciliation nationale

Le gouvernement guinéen a procédé lundi à Conakry à l’ouverture d’un forum de sensibilisation en faveur de la réconciliation nationale avec la participation de plus de 130 participants issus de toutes les composantes de la société guinéenne.
Pendant deux jours, des imams et chefs de centres islamiques, des prêtres et responsables d’église, des représentants de la société civile, des ONG impliquées dans la promotion de la paix, des groupements de femmes et de jeunes vont échanger sur les enjeux liés à la préservation de la paix et de la quiétude nationale.
Pour le secrétariat général aux Affaires religieuses, initiateur du forum, les travaux devraient permettre aux publics cibles d’aborder différents thèmes sur la réconciliation nationale, un climat de paix social, l’entente et la compréhension entre les populations guinéennes de tout bord.
A l’ouverture des travaux, le Premier ministre Mohamed Said Fofana a souligné que la réconciliation nationale est un préalable pour toute quiétude sociale et pour amorcer tout développement socioéconomique du pays.
Samedi, le président Alpha Condé a créé une commission de réflexion sur la mise en oeuvre et la réalisation de la réconciliation nationale.
La commission a pour mission essentielle d’explorer toutes les pistes nécessaires afin de faire de la réconciliation nationale une réalité palpable dans le pays.
Xinhua
© Copyright Coaguines

Le gouverneur de la ville de Conakry interdit les cérémonies dans les rues de la capitale

Le gouverneur de la ville de Conakry, commandant, Sékou Resco Camara soucieux de la sécurité et de la salubrité de la capitale, a, lors d’une rencontre avec les élus locaux le week-end dernier, interdit l’organisation des cérémonies dans les rues de la ville.
Au nombre de ces cérémonies, il a cité les mariages, les matches de football, les réunions et autres rassemblements.
Selon lui, les chefs de quartiers et les chefs de secteurs doivent connaître les préoccupations de leurs citoyens, car, dit-il, ils sont les plus indiqués pour les prises de décision dans leurs localités.
Pour ce faire, il a recommandé la collaboration des forces de l’ordre et des citoyens pour déloger tous les nids de bandits qui ont repris de plus belle leurs activités néfastes.
Une opération de démolition des bars, restaurants, baraques et autres sur le long des bordures de mer, est prévue cette semaine, a-t-il ajouté.
Il a réaffirmé aux chauffeurs de camions que désormais, ils ne sont pas autorisés à circuler à partir de 6h du matin jusqu’à 10h et de 15h 30 à 22h.
Il a aussi mis un accent particulier sur la bonne cohabitation entre citoyens afin de maintenir l’unité nationale.
MKC/ABC/AB/JPO/ST / le Verificateur

lundi 27 juin 2011

Le Président Alpha Condé en visite de travail à Brazzaville

Le Chef de l’Etat guinéen est arrivé le 26 juin dans la capitale congolaise pour une visite de travail de trois jours. Il a été accueilli à l’aéroport international Maya-Maya par son homologue congolais Denis Sassou N’Guesso.
Les deux Chefs d’Etat ont pris un bain de foule au sortir de l’aéroport, avant de se diriger vers la Villa des hôtes. Ils s’entretiendront en tête-à-tête à 20heures au Palais du peuple.
La journée du 27 juin sera marquée par une visite des infrastructures, notamment le barrage hydroélectrique d’Imboulou (120 MW) et le nouveau village agricole de Nkouo. Spécialisé dans l’élevage des poulettes et des poulets, ce village abritant une quarantaine de familles de fermiers, produit annuellement 8 millions d’œufs de table et 6 millions de tubercules de manioc.
Le Président Alpha Condé se rendra le 28 juin à Pointe-Noire où il visitera le terminal pétrolier de Djeno, la Centrale électrique à gaz du Congo (CEC) d’une puissance de 300MW et le port autonome de Pointe-Noire (PAPN) qui se trouve en phase de développement avec les travaux d’extension du terminal à conteneurs.
Le Chef de l’Etat guinéen quittera Brazzaville le 29 juin prochain en compagnie de son homologue congolais pour Malabo en Guinée équatoriale où ils prendront part au sommet de l’Union africaine (UA).
Dimanche 26 Juin 2011
Christian Brice Elion
© Copyright Congo- Site Actualités

Togo: Prochaine inauguration du siège d’Ecobank, Lansana Kouyaté invité

Le nouveau siège d’Ecobank sera inauguré le 29 juin prochain. Le bâtiment, situé sur le Boulevard de la Marina, est un imposant complexe construit par les chinois qui illustre l’expansion de cette banque sur le continent africain. Le président du PEDN a été invité a cette cérémonie. Nul doute que Lansana kouyaté est associé à cette fête pour le merveilleux travail d'intégration qu'il abattu pendant son passage à la CEDEAO.
Il faut en outre noter que pendant son passage à la CEDEAO en tant que Secrétaire exécutif, Lansana avait fortement milité pour la création d'outil véritable d'intégration. Ecobank existant déjà, il à beaucoup travaillé et pesé de tous son poids pour l'intégration de ladite banque dans le système bancaire sous régional. Au point où certain n'hésite pas pour la qualifier de banque de la CEDEAO.
le nouveau siège d’Ecobank est aussi pour le Togo la première construction d’un édifice de cette importance depuis plus de 20 ans. Le siège est situé en bord de mer à proximité de l’hôtel Sarakawa.
Ecobank est le premier réseau bancaire africain. C'est un holding de banque africain Ecobank Transnational Incorporated (ETI) fondér en 1985 au Togo. Il est à la tête d’un capital de 100 millions de dollars.. Il résulte du développement d’un projet de création de banque privée par la Fédération des Chambres de Commerce de l’Afrique de l’Ouest.. Filiale d'Ecobank Transnational Incorporated, Ecobank offre des services dans 29 pays d’Afrique de l’Ouest, centrale et de l’Est.
En 1988, ETI ouvre Ecobank Togo puis en 1989, Ecobank Côte d’Ivoire et Ecobank Nigéria. 1990 voit apparaître les filiales du Bénin et du Ghana. En 1997, c’est le tour du Burkina Fasso, puis du Mali. En 1998 s'ouvre Ecobank Guinée, Libéria, Niger et, en 1999, Ecobank Sénégal.
En 2001, ETI s’installe au Cameroun, en 2006 au Tchad et en Sierra-Leone. En 2007, ETI s'implante en Guinée-Bissau, en République Centrafrique, au Rwanda et à Sao Tomé et Principe. Puis, il enchaîne Burundi, Congo-Brazzaville, Congo-Kinshasa, Kenya, Malawi, France en 2008 et Gabon en 2009.
À la tête d’un capital de 100 millions de dollars à sa création , ETI obtient en 1994 un résultat net bancaire de 5 millions de dollars qui permet de distribuer les premiers dividendes en 1995.
En 1997, ETI produit un chiffre de 500 millions de dollars et en retire un bénéfice supérieur à 10 millions de dollars. À la suite de cela, le capital est ouvert aux salariés du groupe et en 1999, son capital est élargi et les investisseurs se précipitent.
Ecobank a créé des produits, obtenu des partenariats (Western Union, Société Financière Internationale (SFI), donné naissance à des filiales spécialisées (transferts de fonds, investissements et placements, technologies et télécommunications, 2002 eProcess).
En 2005, le groupe s’équilibre entre la banque de grande clientèle et la banque de détail. En 2006, les capitaux propres sont de plus de 300 millions de dollars et Ecobank entre en bourse sur toute l’Afrique de l’Ouest.
ETI compte désormais parmi les 1000 premières banques mondiales. Il possède 29 filiales, 330 agences et bureaux qui emploient plus de 6000 employés répartis dans 29 pays de l’Afrique de l’Ouest, du Centre et de l’Est.
Ecobank est assorti d'une fondation caritative destinée à investir au sein des pays où elle est active. Elle soutient l'entrepreneuriat en zone rurale, l'éducation, la culture et lutte contre le blanchiment d'argent.
par Jean Louis Sale

dimanche 26 juin 2011

Le directeur du Bureau régional de l’AFP était vendredi, en visite de travail à l’AGP

Le directeur du Bureau régional de l’Agence France Presse (AFP), à Dakar (Sénégal), M. Stéphane Barbier en visite de travail en Guinée, a été reçu ce vendredi, 24 juin le matin par le personnel de l’Agence Guinéenne de Presse (AGP) pour parler de la relance de la collaboration entre les deux institutions.
Le directeur général de l’AGP, M. Nété Sovogui, après avoir fait un bref aperçu sur l’historique sur son organe de presse, et de l’éclosion médiatique que connaît la Guinée, a sollicité auprès de son hôte, la relance des rapports de collaborations et d’échanges d’informations qui ont jadis existé entre l’AFP et l’AGP interrompus depuis plusieurs années.
M. Sovogui n’a pas manqué d’attirer l’attention de M. Barbier sur la nécessité de formation et d’équipement des journalistes et techniciens de son Agence qui selon lui, éprouvent un réel besoin avant d’évoquer des difficultés rencontrées par ces derniers, dans la collecte, le traitement et la diffusion des informations. Difficultés liées précisera-t-il, au manque de matériels et d’équipements.
Le directeur du Bureau régional de l’AFP qui a constaté l’absence de matériel et d’équipement obligeant dit-il, les journalistes d’enregistrer les correspondants de l’AGP avec des moyens obsolètes et de rédiger leurs articles sur papier, s’est dit disposé à reprendre la collaboration avec cet organe dans le domaine de la formation, de l’équipement et d’échange d’informations.
Il a ainsi encouragé le personnel de l’AGP pour les efforts fournis dans la collecte, le traitement et la diffusion des informations avec des moyens rudimentaires dans un monde médiatique pluriel et électronique.
Une visite des installations qui a permis à M. Stéphane Barbier de toucher du doigt les réalités de ce service, a mis fin à la rencontre.
MKC/JPO/ST/ le Verificateur

L’OIM met un SIRP à la disposition du CSP de la SOGEAG

L’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) a officiellement remis jeudi, 23 juin à Conakry, au Commissariat Spécial de la Police (CSP) de l’aéroport international de Gbéssia Conakry, un Système d’Identification et de Reconnaissance de Personnes (SIRP), en présence du ministre d’Etat chargé des Travaux Publiques et des Transports (TPT), M. Bah Ousmane.
Il s’agit d’un logiciel de collecte de données des documents de voyage qui va être installé aux points de départ et d’arrivée, en vue de mieux gérer et de faciliter les flux migratoires.
Ce système dit-on, contribuera à l’amélioration et l’optimisation du contrôle des personnes qui entrent et sortent du territoire ainsi, qu’une meilleure collecte et un partage efficace des données entre la Guinée et les autres pays.
A cette occasion, le chef de mission de l’OIM Guinée, M. Ali Abdy a indiqué, que l’installation du SIRP à l’aéroport de Conakry est le fruit d’une collaboration entre son organisme et les départements ministériels en charge de la Sécurité et des Transports sous l’appui technique et financier de la coopération française et du gouvernement suisse.
M. Abdi a souligné, que le logiciel comprend 10 unités d’équipement informatique, d’une imprimante réseau et d’un circuit réseau entre les boxes de départ et d’arrivée.
Il a ajouté, qu’au paravent une quarantaine d’agents guichetiers et administrateurs de logiciel a bénéficié d’une formation en connaissances basiques informatiques.
Le ministre d’Etat aux Travaux Publics et des Transports, M. Bah Ousmane a indiqué, qu’une meilleure gestion du flux migratoire garantie la sécurité intérieure des Etats en disant, que le SIRP est venu à point nommé car rassurera-t-il, le gouvernement est déterminé à apporter une réorganisation profonde des services de l’aéroport.
‘’Nous devons faire en sorte que nos étrangers arrivent et repartent avec sourire’’, a conclu M. Bah.
AND/JPO/ST

samedi 25 juin 2011

Guinée équatoriale: Le chantier pharaorique de l´urbanisation

Administrations, université, industries : la future ville d’Oyala devrait attirer 65 000 habitants au cœur du Rio Muni. Sur le terrain, les travaux de cette métropole ont commencé.
C’est au cœur du Rio Muni, la partie continentale du pays, de part et d’autre du fleuve Wele, en pleine forêt, que la Brasilia équato-guinéenne sera érigée. Prévue pour abriter quelque 65 000 habitants, la future cité administrative, universitaire, industrielle et touristique s’étalera sur 32 000 ha, autour du fleuve et sur les buttes environnantes. Autant dire que ce projet titanesque est un véritable défi pour les autorités et pour les sociétés chargées de sa réalisation.
Sa conception a été longuement mûrie. Rien n’a été laissé au hasard. Le plan directeur et les études du schéma d’aménagement de la ville, depuis la localisation des voiries et des réseaux jusqu’au raccordement des parcelles en passant par les conceptions architecturales, ont été réalisés par la société française Egis Route. Pas question de tout bétonner. « Il y aura beaucoup d’espaces verts, notamment quatre coulées vertes, où la forêt originelle sera maintenue intacte. Certaines zones forestières seront aménagées en terres de culture. C’est une volonté du président Obiang Nguema, qui tient à respecter l’environnement sur ce site », explique Éric Le Maguet, responsable de l’agence locale de l’entreprise française. Du coup, outre des ingénieurs, des urbanistes et des architectes, la conception d’Oyala a mobilisé des environnementalistes et des paysagistes. Excepté les édifices structurants, l’essentiel du bâti sera constitué de petits immeubles et de villas.
Boucles du fleuve
Les quartiers situés au nord du fleuve Wele, qui traverse la ville en formant plusieurs méandres, abriteront les administrations et autres bâtiments publics, les logements des fonctionnaires et le campus universitaire. La partie sud accueillera les espaces d’habitation, un parc technologique et une zone industrielle. C’est dans une des boucles du fleuve, au sud-est de la future cité, que sera établi un complexe international, sorte de Sipopo bis.Sur le terrain, les travaux ont déjà débuté. Deux grandes artères, que construit la société française Sogea-Satom, se croiseront sur la place de l’Indépendance. L’avenue de la Justice traversera la ville d’est en ouest, depuis la place de la Défense, à l’est, jusqu’à la future présidence. L’avenue de la Paix, elle, partira de l’Assemblée nationale au nord, pour aboutir, au sud, à l’entrée de l’autoroute qui mène à Evinayong. Pour traverser le fleuve, pas moins de sept ponts à haubans seront construits, dont deux par le français Bouygues, deux par le belge Besix et un par l’entreprise locale General Work. Les marchés des deux autres n’ont pas encore été attribués.
Médecine, management…
Tout comme Sipopo, le complexe international d’Oyala, dont la réalisation, confiée à la société italienne Piccini, est en cours, comptera cinquante-deux villas présidentielles, un hôtel cinq étoiles doté d’un golf et un centre de conférences. L’entreprise Unicon Guinea, pour sa part, a en charge le projet de campus universitaire, qui pourra accueillir 10 000 étudiants. Il abritera une université, dotée de quatorze facultés (médecine, agriculture, ingénierie, architecture, management, construction, parapétrolier…), ainsi que les résidences pour les enseignants et les étudiants.
Outre la construction des bâtiments, le concept d’Unicon inclut une dimension pédagogique. Des accords seront ainsi signés « avec des universités étrangères, notamment aux États-Unis, en Europe et en Amérique latine, dont les enseignants viendront dispenser des cours et former des professeurs en Guinée équatoriale et où des étudiants d’Oyala pourront terminer leurs études », informe Serge Pereira, le directeur général d’Unicon. Déjà dix-sept accords ont été conclus, qui devront être validés par les autorités équato-guinéennes.L’université accueillera des étudiants boursiers de la sous-région. « Nous négocions avec des universités du Cameroun, du Congo-Brazzaville et du Gabon », indique Serge Pereira. N’entrera pas à l’université d’Oyala qui veut. Les étudiants devront d’abord passer par une école préparatoire, qui sélectionnera les meilleurs d’entre eux.La construction d’Oyala prendra plusieurs années. Mais à l’horizon 2020, les administrations devraient être achevées. Autant dire que ce projet est très consommateur de matériel et matériaux de toutes sortes, en majorité importés. Une partie des matériaux de construction est toutefois fournie par Somagec, qui a installé une usine de fabrication de tôles ondulées, de blocs préfabriqués, de poutrelles et de tuyaux à Bata, et qui dispose d’une unité de concassage à Oyala. La création d’une cimenterie à Akalayong, près de Cogo, dans le sud du pays, est également envisagée. Un plus pour les chantiers à venir.
Jeune Afrique

Le code d'accès au fichier électoral officiellement remis au gouvernement

CONAKRY-- Le code d'accès au fichier électoral en Guinée a été officiellement remis au gouvernement et à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) jeudi par la société Sagem/Morpho, a-t-on appris vendredi auprès du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) en Guinée.
C'est le directeur Pays du PNUD, Adama Coulibaly qui a reçu de la Sagem/Morpho le code avant de le remettre au chef de cabinet du ministère de l'Administration du territoire et de la décentralisation, en présence du président par intérim de la CENI.
La remise officielle du code d'accès a été suivie de la signature, par les parties en présence, du document dit "Transfert des mécanismes d'accès au fichier électoral".
A travers cette signature, le gouvernement guinéen accepte la propriété des mécanismes d'accès au fichier électoral contenu dans un support numérique (CD) comprenant, entre autres, l'inventaire du système, les mots de passe, les documents de formation et la typologie.
L'objectif du transfert du code du fichier électoral se situe dans la perspective de l'appropriation totale par les structures nationales compétentes de la gestion du système d'enregistrement et de révision des listes électorales, à l'approche des élections législatives en Guinée.
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Communiqué du Bureau de Presse de la Présidence de la République : Visite de travail du Président de la République a Malabo, République de la Guinée Equatoriale

Dans le cadre du renforcement de l'unité et l'intégration en Afrique, son excellence le Professeur ALPHA CONDE, chef de l’Etat, effectuera à compter du dimanche 26 juin 2011, une visite de travail à Malabo, la capitale de la Guinée Equatoriale, où il prendra part à la 17è session ordinaire du Sommet des chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine sous le thème « accélérer l’autonomisation des jeunes pour un développement durable ».
Sont conviées à prendre part au cérémonial de départ prévu à 9 heures à l’Aéroport International de Conakry Gbéssia, les personnalités ci-après :
Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement ;
Madame la Présidente et les Vice-présidents du CNT;
Monsieur le Premier Président de la Cour Suprême ;
Mesdames et Messieurs les Membres du Gouvernement et du Cabinet Présidentiel ;
Monsieur le Président du Conseil Economique et Social ;
Le Grand Chancelier des Ordres Nationaux de Guinée ;
Madame la présidente du CNC ;
Monsieur le Médiateur de la République ;
Le chef d’Etat-major Général des Armées ;
 Messieurs les Chefs des Etat-major Particuliers ;
Messieurs les Directeurs Généraux de la Police et de la Douane Nationales ;
Mesdames et Messieurs les Chefs des missions diplomatiques et les représentants des Organisations Internationales
 Monsieur le Président par Intérim de la CENI
Monsieur le Gouverneur de la ville de Conakry.
Conakry, le 24 juin 2011
Le Bureau de Presse de la Présidence

Politique : Présidence: la Guinée et le Brésil signent un accord de construction de deux centrales électriques.

Conakry: Le Président de la République, le Pr Alpha Condé, a reçu dans la matinée de ce 24 juin une délégation brésilienne conduite par Mr José Roberto COLNAGHI, Président du groupe ASPERBRAS. La délégation a été introduite auprès du Président de la République par le ministre de l’Habitat, le Général Mathurin Bangoura.
Cette audience a été sanctionnée par la signature d'un protocole d'accord entre le gouvernement Guinéen et cette société brésilienne dans le cadre de la construction d'une zone industrielle et commerciale ainsi que deux centrales électriques de 25 mégawatt fonctionnant au fuel lourd pour l'alimentation de 15 unités de production industrielle qui seront construites dans la préfecture de Dubréka.
Le Bureau de Presse de la Présidence

Audience du Chef de l'Etat: Le Président de la République reçoit une délégation brésilienne

Categorie: Bureau de Presse de la Présidence .Auteur : Le Bureau de Presse de la Présidence.
Le Président de la République, le Pr Alpha Condé, a reçu dans la matinée de ce 24 juin une délégation brésilienne conduite par Mr José Roberto COLNAGHI, Président du groupe ASPERBRAS.
La délégation a été introduite auprès du Président de la République par le ministre de l’Habitat, le Général Mathurin Bangoura. Cette audience a été sanctionnée par la signature d'un protocole d'accord entre le gouvernement Guinéen et cette société brésilienne dans le cadre de la construction d'une zone industrielle et commerciale ainsi que deux centrales électriques de 25 mégawatt fonctionnant au fuel lourd pour l'alimentation de 15 unités de production industrielle qui seront construites dans la préfecture de Dubréka
Le Bureau de Presse de la Présidence

vendredi 24 juin 2011

Examen d’entrée en 7ème Année, près de 800.000 candidats à l’épreuve

Près 800.000 candidats pour l’Examen d’entrée en 7ème Année, ont affronté jeudi, 23 juin, 1er jour, sur toute l’étendue du territoire national, les épreuves de Rédaction et de Géographie.
A Conakry où 113 Centres d’Examens ont été retenus pour 51.525 candidats, les épreuves ont été lancées au Collège I de Donka dans la commune de Dixinn à Conakry, par e Ministre de l’Enseignement Pré-Universitaire et de l’Education Civique (MEPU-EC), Dr Ibrahim Kourouma en compagnie du ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Construction, Général Mathurin Bangoura et de quelques cadres de l’Education, sous le slogan ‘’Tolérance Zéro’’.
Peu avant, le ministre a encouragé les candidats en ces termes : ‘’Je pense que vous arriverez à bon port. Du courage, n’ayez pas peur, une leçon bien apprise ne peut être que bien donnée’’.
Les candidats, au nombre de 789.771 soit 800.000 sur toute l’étendue du territoire vont affronter durant trois jours, les épreuves de Rédaction, Géographie, Sciences d’Observation, Histoire, Dictée et questions, et Mathématiques.
Parlant des dispositions prises pour l’ensemble des Centres et plus particulièrement celui de Donka, le superviseur de la commune de Dixinn, M. Daouda Simakhan a précisé : ‘’Depuis le début de l’année, nous avons pris toutes les dispositions pour une meilleure organisation de ces examens. Nous espérons avec les multitudes rencontres que nous avons eu avec les parents d’élèves, les élèves, les surveillants et les responsables, je pense que nous auront des examens très crédibles’’.
Selon M. Simakhan, la commune de Dixinn qui a 11 Centres, a mis en place à temps, les tables bancs ainsi que les fiches sur lesquelles les candidats doivent composer.
Au Centre de Donka I, on a noté la présence du corps médical et des agents des forces de défense et sécurité.
Pour sa part, le MEPU-EC, Dr Ibrahim Kourouma a dit sur les ondes de la Radio Télévision Guinéenne (RTG), la volonté politique affichée par les dirigeants à tous les niveaux pour le bon déroulement des examens session 2011, premier du genre à être organisés par le gouvernement du Pr Alpha Condé, qui s’est traduite par des dispositions remarquables, a-t-il indiqué.
Les candidats faut-il le rappeler, finiront leurs épreuves ce samedi, 25 juin et seront suivis par les candidats au Brevet le 30 juin.
DB/JPO/ST / le verificateur

Mme Pauline Rach vient au secours du CNTS en mettant gratuitement à la disposition du chef de l’Etat, 2.500 poches de sang

La crise de poches de sang, de réactifs et de consommables qui a ébranlé le Centre National de Transfusion Sanguine (CNTS) ces derniers temps à Conakry, a connu un dénouement grâce à une dame fournisseur privée, Mme Pauline Rach qui a volontairement et gratuitement mis à la disposition du président de la République, chef d’Etat, 2.500 poches de sang pour dit-elle, sauver des vies humaines.
Face à cette situation, au cours d’une réunion de crise tenue sous la présidence du ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique, Dr Naman Keïta, des dispositions ont été prises.
Il a été décidé, que désormais aucun agent de Santé ne doit chercher du sang au CNTS pour son patient car dira le ministre, cet acte pourrait être la source d’un réseau de trafic qui revend la poche à plus de 150.000 GNF alors qu’officiellement, la poche est vendue à 13.500 GNF y compris les tests de dépistage du VIH/Sida, de l’hephtalite et de la Syphilis.
Pour ne pas céder à ce trafic de poches de sang, Dr Naman Keïta a instruit au personnel du CNTS, d’ouvrir un registre du circuit de sang dans lequel, sera mentionné le nom du malade, la structure dans laquelle il a été admis, la date et le numéro du lit du malade ceci pour contrôler efficacement la sortie des poches de sang au CNTS.
AGP/23/6/011 CHY

jeudi 23 juin 2011

Politique : Alpha Condé reçoit le groupe international de contact sur la Guinée, rebaptisé "amis de la Guinée"

Dans son souci de faire de la Guinée une nation libre et véritablement démocratique, le Président de la République, le Professeur Alpha Condé, a reçu en audience dans la soirée du Mercredi 22 Juin 2011, au Palais Sékhoutouréyah, ‘’Les amis de la Guinée’’, communément appelés lors de la transition ‘’Le Groupe International de Contact sur la Guinée’’.
Objectif de la rencontre : Aider la Guinée à finaliser le processus de transition dans le cadre d’une concertation réussie et apaisée entre le Gouvernement guinéen et toutes les composantes de la Société guinéenne.
Cette rencontre s’est déroulée en présence du Premier Ministre, des Membres du Gouvernement et du Cabinet de la Présidence de la République.
A l’occasion, l’honneur est revenu à Madame Aïcha Laraba Abdallahi, Ambassadeur du Nigeria, Présidente du Groupe "Les amis de la Guinée", d’exposer les conditions de naissance de ce Groupe et les idées qui y ont prévalu. Elle a également réitéré la volonté du groupe à accompagner le Professeur Alpha CONDE dans la réalisation de son ambitieux programme d’amélioration de la bonne gouvernance en Guinée.
Le Président de la République, après avoir souhaité la bienvenue à ses hôtes de marque, a hautement apprécié le bien-fondé des idées qui ont donné naissance à ce Groupe.
Il a en outre rappelé en quelques mots la grande participation du Groupe International de Contact sur la Guinée, l’ancêtre du Groupe "Les amis de la Guinée", dans la conduite du processus de transition.
Le Professeur Alpha Condé a, dans un discours clair et cohérent, décrit les conditions dans lesquelles il a hérité de la Guinée. Ces conditions se traduisent par l’absence totale de l’Etat, le détournement des deniers publics, l’absence d’un appareil judiciaire impartial, et la corruption érigée en système de Gouvernance.
Pour remédier à tout cela, le Gouvernement du changement s’est résolument engagée à mettre en place une administration dynamique et responsable.
Pour atteindre cet objectif, le Chef de l’Etat a demandé l’appui de tous les partenaires au développement.
Dans le cadre de l’organisation du scrutin législatif, le Président de la République s’est montré déterminé pour la réussite de ces élections qui doivent nécessairement passer par le recensement de la population dans le but de déterminer l’effectif de l’administration publique, de l’Armée nationale, de la Police, de la Douane nationale et des autres couches de la population.
Au chapitre des audits, le Gouvernement du changement a mis en place une commission indépendante chargée de faire toute la lumière sur les détournements des deniers publics et les domaines fonciers de l’Etat dans le but de les remettre dans le portefeuille de l’Etat.
Pour la sécurisation des populations et leurs biens, d’énormes efforts ont été consentis par l’Etat guinéen comme la suppression des barrages, le casernement des militaires, le renforcement de la sécurité le long des frontières et l’organisation des Etats généraux de la justice dans le but d’épurer l’appareil judiciaire guinéen en vue de bâtir une nation démocratique et une Justice impartiale au service de tous les citoyens.
C’est au terme de ce discours plein de détermination du Professeur Alpha CONDE à retourner la Guinée dans le concert des Nations démocratiques, que le Professeur Ibrahima Fall, Représentant de l’Union africaine, a manifesté la satisfaction du Groupe "Les amis de la Guinée" à œuvrer aux côtés du Gouvernement guinéen pour l’atteinte de ces objectifs.
Le Bureau de Presse de la Présidence

Bruxelles : 22ème Session Annuelle du Forum de Crans Montana, Lansana Kouyaté invité

¨LE MONDE EST EN REVOLUTION - QUEL MONDE POUR DEMAIN ?¨ tel est le thème principal de la 22ème Session annuelle du Forum de Crans Montana auquel prend part actuellement le Président du PEDN, Son Exellence Lansana Kouyaté.
Invité en tant que que Diplomate et leader politique pacifiste mondialement reconnu, Lansana kouyaté doit apporter une touche africaine certainement imbibée de la culture et de la sagesse manding a cette 22ème Session qui a débutée depuis hier à Bruxelles (Belgique). Les travaux prendrons fin le 25 juin prochain.
En marge de cette session, La Réunion Spéciale du Forum de Crans Montana des Nouveaux Leaders du Futur se tiendra à Bruxelles (Belgique), le 25 juin 2011. Ce sera l’occasion d’aborder le rôle clef de la Jeunesse et des Entreprises dans la définition du Monde post-Révolution.
Fondé en 1989, le Forum de Crans Montana à lieu chaque année en juin. Année après année, près de 1000 décideurs clés du monde entier se rencontrent lors de cet évènement majeur. Ce forum est unique, et certainement un ¨must¨ pour les Officiels de gouvernements et les décideurs économiques.
Cette année 2011, le Forum de Crans Montana célébre son 22ème anniversaire qui est consacré à : ¨Pouvons-nous construire un Monde meilleur ?¨.
Elle est reconnue par toutes les grandes organisations internationales. Son but est de contribuer à la construction d'un monde plus humain. Il s'agit également de favoriser les meilleures pratiques et d'assurer un dialogue global.
Le monde tentait de sortir d'une crise économique et financière majeure ; les défis rencontrés paraissaient historiques et parmi les plus importants que les Gouvernements et les Entreprises aient jamais eu à connaître.
C'était une bien courte vue !
Les premiers jours de l'année 2011 ont vu souffler un vent trés fort sur le monde. Il est parti du Moyen-Orient et de l'Afrique et ne semble pas vouloir s'arrêter. De fait, nous avons affaire à une véritable Révolution mais d'un nouveau type, la Révolution des nouvelles générations qui souffrent de la perversité de la globalisation, d'une gestion déficiente des affaires publiques et de l'absence d'alternance dans la vie politique. Il en résultera un changement radical pour la planète et aucun pays n'y échappera, à un degré ou à un autre. Les Gouvernements auront-ils la volonté, la légitimité morale et les moyens de relever de tels défis ?
Le secteur privé international pourra-t-il adapter ses politiques de développement afin de créer une Economie plus éthique et plus équitable ?
Le Forum annuel de juin 2011 est d'abord un large débat ouvert entre Gouvernements, Organisations Internationales et Entreprises.
Le Forum essayera de définir ce que pourrait être notre monde demain.
Le Président azerbaïdjanais participe à la Session d’ouverture du 22ème Forum de Crans Montana. Le Commissaire Européen Günther Oettinger y fera son discours au sujet de « Azerbaïdjan : la phare de l’Europe en direction d’Orient ».
Nous y reviendrons...

Le général Sékouba Konaté élevé à la dignité de Grand Croix dans l’ordre national de la paix

Le Président de la République, Denis Sassou N’Guesso, a procédé le 22 juin à Brazzaville, à l’élévation du général d’armées Sékouba Konaté de Guinée à la dignité de Grand Croix dans l’ordre national de la paix.
La cérémonie s’est déroulée au Palais du peuple en présence des présidents du Sénat et de l’Assemblée nationale, des membres du Gouvernement, des hauts responsables de la force publique, des attachés de défense accrédités en République du Congo et de plusieurs personnalités.
«Général Sékouba Konaté, au nom de la République, en vertu des pouvoirs qui me sont conférés, je vous élève à la dignité de Grand Croix dans l’ordre national de la paix», a déclaré Denis Sassou N’Guesso.
Cette distinction honorifique est la reconnaissance par le Congo des efforts déployés par cet officier général formé en France, en Chine et au Maroc, en faveur de la paix, de la sécurité, de la stabilité et de la démocratie en Guinée.
Le général d’armées Sékouba Konaté s’est réjoui d’être honoré par le Chef de l’Etat congolais à travers cette distinction. Interrogé sur son éventuel engagement en politique dans son pays, il a indiqué : «Je ne suis pas né pour ça. J’avais reçu une mission et je l’ai réalisée».
Né le 6 juin 1964 à Conakry, Sékouba Konaté vient d’écrire son nom en lettres d’or dans l’histoire politique de la Guinée, voire même de l’Afrique, en dirigeant avec succès la transition après le décès de l’ancien Président Lansana Conté. Cette transition ayant débouché sur l’élection présidentielle, remportée par le professeur Alpha Condé.
Le général d’armées Sékouba Konaté assume actuellement les fonctions de haut représentant pour l’opérationnalisation de la force africaine en attente et de responsable de la planification et de la gestion stratégique des opérations de soutien à la paix de l’Union africaine (UA).
Mercredi 22 Juin 2011
Christian Brice Elion

Vers la relance des activités de la Banque mondiale en Guinée

CONAKRY -- Un atelier de deux jours initié par la Banque mondiale (BM) s'ouvrira jeudi à Conakry à l'intention de ses partenaires en Guinée, en prélude à la relance de ses activités socio-économiques et la reprise effective de ses projets financés dans le pays.
L'atelier aura pour objectif de discuter du cadre stratégique d'intervention de la Banque mondiale pour la Guinée sur la période 2011-2012, indique un communiqué de la BM transmis mercredi à l'agence Xinhua.
La rencontre se penchera sur la présentation du processus opérationnel à travers les plans d'action des projets et les paramètres liés à la passation des marchés publics dans le pays.
L'atelier devrait également permettre aux parties prenantes d'évaluer le degré de connaissances relatives à l'intervention de la BM dans les différents secteurs de la vie publique et privée en Guinée, ajoute le texte.
En outre, plusieurs thèmes centrés sur le Document de stratégie de réduction de la pauvreté (DSRP) en Guinée, la révision des projets financés par l'institution bancaire internationale et les possibilités d'une nouvelle implication de la Banque dans l'élan de développement socioéconomique du pays seront abordés.
La Banque mondiale a suspendu son assistance à la Guinée en mettant fin au financement des micro-projets à la suite du putsch militaire de 2008.
L'intervention de la Banque s'est limitée à des subventions accordées à des Organisations non gouvernementales (ONG).
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Economie : Téléphonie: le DG de l’ARPT veut mettre hors d’état de nuire les fraudeurs sur les appels internationaux entrants!

Le Directeur général de l’Autorité de régulation des postes et télécommunication (ARPT), Moustapha Mamy Diaby, accompagné de ses collaborateurs, a conféré ce mercredi 22 juin à Coleah avec la presse en vue de présenter son institution, sa vision, ses objectifs et les réformes engagées pour une meilleure régulation de la communication en Guinée.
Parmi ses priorités, le directeur général de l’ARPT, Moustapha Mamy Diaby, a fait savoir que la lutte contre la piraterie sur les appels internationaux vers la Guinée occupe une bonne place.
« Sur les appels internationaux, nous connaissons à peu près toutes les techniques que ces fraudeurs utilisent. Aujourd’hui, la bataille se trouve sur la localisation de ces fraudeurs qui opèrent sur le territoire guinéen », a-t-il précisé en ajoutant que grâce à la collaboration de certains partenaires ces endroits seront localisés afin de procéder à leurs arrestations.
Parlant des conséquences liées à cette pratique frauduleuse, le conférencier a indiqué que cela participe non seulement à réduire considérablement le revenu des opérateurs téléphoniques mais aussi de l’Etat à travers les taxes de prélèvement.
Tout en reconnaissant qu’on ne peut pas mettre définitivement fin à la fraude dans un pays, il a indiqué que c’est pour cette raison son institution va faire de cette lutte une activité citoyenne tout en proposant un prix à tout citoyen qui contribuera à l’arrestation d’un fraudeur sous le respect l’anonymat.
En ce qui concerne l’audit dont il a engagé contre l’équipe précédente, le DG a précisé que cet audit n’est pas orienté contre une personne mais contre un système de gestion de l’institution. A l’en croire, l’audit était axé sur trois éléments, à savoir : un audit organisationnel, institutionnel et financier en vue de faire une démarcation entre la précédente équipe de l’ARPT et celle actuelle.
« Parce qu’il faudrait que le jour où nous serons appelés à quitter, qu’on dise que nous avons commencé de tel jour à tel jour, voici ce que nous avons fait. Si nous devons être jugés qu’on soit jugé uniquement sur cette période », a-t-il indiqué.
Source: Guinenews

mercredi 22 juin 2011

Retour du climat des affaires en Guinée

La conjoncture économique en Guinée a enregistré entre janvier 2010 et janvier 2011 un retour du climat des affaires et un programme minimum d’urgence axé sur la restauration de l’autorité de l’Etat, la relance du développement local, celle de l’économie avec une gestion plus efficace des Finances publiques et la stabilisation de la monnaie, souligne-t-on de source officielle.
Selon le tableau de bord mensuel de la Cellule technique de la conjoncture macroéconomique du ministère des Finances, en janvier 2011, les volumes des productions des principaux secteurs d’activité, comparés à ceux de 2010, ont affiché une hausse. Il s’agit de l’alumine (120,9 pour cent), du gaz (61 pour cent), du diamant (42,6 pour cent), de l’huile de palme (31 pour cent), de la bauxite (16,6 pour cent), du ciment (4,8 pour cent), de l’eau potable (3,7 pour cent) de la farine (1 pour cent), de la bière (0,9 pour cent) et de la peinture (0,3 pour cent).
En revanche, précise-t-on, ce résultat est contrasté par la baisse de 10,6 pour cent pour l’électricité, de 20,1 pour cent pour le poisson de la pêche industrielle et de 32,9 pour cent pour l’or à cause des difficultés d’ordre structurel et financier.
Pour sa part, l’exécution du budget indique un début d’amélioration de la gestion des Finances publiques, avec comme principe l’exécution des dépenses publiques sur la base des recettes disponibles.
Les recettes budgétaires ont atteint, en janvier 2011, environ 393,32 milliards GNF, dont une contribution de 78,1 pour cent des recettes non minières, 20,7 pour cent pour le compte du secteur minier et 1,2 pour cent pour les dons affectés.
En 2010, les recettes budgétaires ont affiché 209,48 milliards de GNF avec une contribution de 79,1 pour cent des recettes non minières, 20,8 pour cent pour le secteur minier et 0,1 pour cent pour les dons affectés.
S’agissant des dépenses totales, elles ont été de 292,28 milliards GNF en janvier 2011, dont 90,9 pour cent en faveur des dépenses courantes, 5,9 pour cent des dépenses d’investissement sur financement extérieur et 3,2 pour cent des dépenses d’investissement financées sur ressources propres contre 520,05 milliards en 2010, avec 58,1 pour cent en faveur des dépenses d’investissement financées sur ressources propres, 37,4 pour cent des dépenses courantes et 4,5 pour cent des dépenses d’investissement sur financement extérieur.
Par rapport aux prévisions de janvier 2011, les dépenses totales ont enregistré une contraction de 115,38 milliards GNF dont 68,04 milliards pour les dépenses d’investissement sur financement extérieur et 56,23 milliards en dépenses courantes contre un dépassement de 8,89 milliards en dépenses d’investissement sur ressources propres.
Ainsi, l’exécution des opérations financières de l’Etat a connu en janvier 2011 un excédent budgétaire hors don de 96,32 milliards GNF contre un déficit de 310,72 milliards en 2010.
Au plan monétaire, les données de janvier 2011, rapportées à celles de décembre 2010, indiquent que la masse monétaire a augmenté de 0,5 pour cent contre 4,2 pour cent.
Par contre, la base monétaire a baissé de 9,2 pour cent après une hausse 6,3 pour cent en janvier 2010.
«Cette situation résulte essentiellement de la baisse du financement du déficit budgétaire par la Banque centrale de la République de Guinée (BCRG) à 9,9 pour cent en janvier 2011 contre une hausse de sept pour cent en 2010», précise le ministère des Finances.
Le niveau des réserves internationales a baissé de 1 pour cent contre 0,3 pour cent en janvier 2010. Le taux de change moyen du Franc guinéen s’est déprécié en janvier 2011 face respectivement au dollar et à l’euro de 23,6 pour cent et 15,0 pour cent sur le marché officiel contre 29,9 pour cent et 21,1 pour cent sur le marché parallèle.
Pour sa part, le taux d’inflation en glissement annuel est passé de 10,4 pour cent en janvier 2010, à 21,1 pour cent en janvier 2011 à cause du renchérissement des cours des produits de première nécessité, alors que les flux commerciaux avec le reste du monde indiquent une hausse des exportations.
Celles-ci passent de 92,2 pour cent en janvier 2010 à 107 pour cent en 2011, tandis que les importations ont été de -2,1 pour cent à 28,5 pour cent.
Ainsi, le solde commercial a baissé de 25,4 pour cent en janvier 2010 à 21,5 pour cent en 2011 à cause, entre autre, de la hausse de la valeur en douane des exportations des produits miniers, conjuguée à la forte dépréciation du Franc guinéen face au dollar américain.
Pana 22/06/2011
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Décret : Le Pr Alpha Condé nomme deux émissaires à la CENI .

Le premier magistrat du pays le Pr Alpha Condé vient de nommer récemment deux commissaires de la Commission Electorale Indépendante (CENI).
En effet, pour pallier à cette cacophonie qui règne au sein de la Commission Electorale Indépendante, le président Alpha Condé a pris son bâton de commandement pour nommer deux c commissaires au sein de cette institution notamment, Cheick Mohamed Konaté, ancien préfet de Kindia et El hadj Mohamed Cissé, administrateur civil qui vont désormais être membres influents de ladite institution. Dont le projet de loi organique doit être élaboré prochainement au Conseil National de la Transition.
Par ailleurs, ces deux commissaires sont nommés à la CENI en qualité de représentants du ministère de l’Administration du territoire, en remplacement d’Abdoul Karim Bah et Fantamady Condé appelés à d’autres fonctions.
Certes, ces nominations interviennent dans un climat tendu au sein de cette institution chargée d’organiser les prochaines élections législatives prévues au mois de novembre 2011. En outre le vendredi dernier, le président intérimaire de ladite institution Louceny Camara a suspendu Thierno Saidou Bayo de ses fonctions de chef de département Information, Sensibilisation et Communication à la CENI pour ‘’faute lourde, désobéissance à l’autorité et mauvaise manière de servir ‘’. Par ailleurs, cette décision du président intérimaire de la CENI intervient après la signature d’un protocole d’entente entre son institution et le ministère de l’Administration du Territoire pour fixer les modalités concernant l’organisation des élections législatives en Guinée. Cependant, ce protocole a été rejeté par 8 commissaires de la CENI dont Thierno Saidou Bayo.
Affaire à suivre ! Léon Kolié pour leverificateur

mardi 21 juin 2011

Entretien avec Alpha Condé : bilan de 6 mois de présidence en Guinée

Le président de la République de Guinée, Alpha Condé, a été élu le 21 décembre 2010, à l'issue du premier scrutin libre depuis l'indépendance. Aux affaires depuis six mois, jour pour jour, cet opposant de longue date, revient sur l'actualité de son pays et fait un premier bilan.
Alpha Condé, président de la République de Guinée 21/06/2011
par Christophe Boisbouvier
RFI : Monsieur le président, bonjour. C’est la première fois que vous gouvernez. Après six mois d’exercice, est-ce aussi difficile que vous le pensiez ?
Alpha Condé : Je savais déjà à peu près que la situation était très difficile, mais je ne me rendais pas compte de l’ampleur réellement de l’état parce que lorsque j’ai pris mon poste, la Banque centrale était en quasi-faillite et n’avait même pas quinze jours d’importation. Nous avons trouvé vraiment une situation financière beaucoup plus catastrophique que nous le pensions. Je ne savais pas que le mal était si profond.
RFI : Alors au-delà de cette réforme financière, quelles sont les premières réformes auxquelles vous êtes le plus attaché ?
A.C. : Il y a les réformes du code minier, ce qui nous a amenés à négocier avec Rio Tinto*. Nous avons donc obtenu 700 millions de dollars de pénalité. Donc nous allons renégocier avec toutes les autres sociétés.
Vous savez qu’il y avait aussi beaucoup d’insécurité, il y avait des chars partout. Grâce à la bonne volonté de l’armée, nous avons réussi à délocaliser. Aujourd’hui, vous n’avez plus de chars, ni d’artillerie, ni de 12,7 mm. Tout est délocalisé à l’intérieur. Et désormais, vous ne rencontrez plus de militaires dans les rues avec des armes.
RFI : Vous parlez de cette pénalité de 700 millions de dollars que Rio Tinto vous a payée. Mais certaines personnes s’étonnent de ne pas voir apparaître cette somme dans le budget voté il y a trois semaines par le Conseil national de transition ?
A.C. : Oui mais parce que d’abord, nous avons eu ça après le budget. Vous savez les 700 millions de dollars, nous les avons mis dans un compte de réserve, c’est-à-dire on n’a pas touché un centime de cet argent. C’est maintenant que nous allons faire un correctif budgétaire.
RFI : Pendant la campagne, vous avez promis l’eau et l’électricité. Mais six mois après, les gens de Conakry ne voient toujours pas grand chose…
A.C. : Mais ce n’est pas en six mois… Quand je suis arrivé, il y avait 7 centrales thermiques et, sur 7 centrales thermiques, 6 étaient en panne. Nous avons déjà réussi à réparer. Vous savez très bien que pour installer une centrale thermique de 100 mégawatts, il faut un an. J’ai d’abord dit dans ma campagne que j’allais commencer par me consacrer aux réformes structurelles. Il faut d’abord créer un Etat.
RFI : Par conséquent, on peut espérer l’eau et l’électricité d’ici la fin de votre mandat ?
A.C. : D’ici la fin de l’année, je ne dis pas que Conakry aura le courant 24 heures sur 24, mais au moins 18 heures sur 24. Pour avoir du courant 24 heures sur 24 à Conakry, il faut 300 mégawatts. D’ici la fin de l’année, nous aurons au moins 250 mégawatts. Et ensuite, d’ici quatre ans, nous allons passer à l’énergie hydraulique par les barrages.
RFI : Partout dans le monde, à Paris, en Afrique du Sud, dans les Emirats, vous appelez les investisseurs à venir chez vous, en Guinée-Conakry. Est-ce que l’affaire du port de Conakry, est-ce que la rupture avec Getma** au profit de Bolloré ne risque pas de les échauder ?
A.C. : Vous savez, il n’y a que vous, qui vous intéressiez à ça. Air France avait trois vols par semaine. Actuellement il y a un vol par jour et Air France est obligée de débarquer plus de 40 personnes. Tous les jours, les investisseurs viennent du Brésil, de partout. L’histoire du port, c’est très simple. Le contrat Getma a été mis en cause dès le régime de Lansana Conté et il était dit dans l’appel d’offres que si le premier est défaillant, c’est le deuxième automatiquement qui a le contrat.
RFI : Sur le plan politique, les législatives sont programmées fin novembre. Le recensement de la population a été fait il y a un an. Pourquoi voulez-vous le refaire à nouveau ?
A.C. : Beaucoup de gens ne se sont pas fait recenser à cause de l’impôt de capitation. Beaucoup de paysans ont refusé parce que lorsque vous recensez 8 personnes, vous payez 8 fois l’impôt. J’ai commencé par supprimer cet impôt. Deuxièmement, il y a eu beaucoup de double recensement, des enfants de 14 ans qui ont voté etc… Et ensuite, l’étape alphanumérique n’a pas pu être utilisée. Aujourd’hui, nous faisons exactement ce qui a été fait au Congo-Kinshasa, au Sénégal et en Côte d’Ivoire, c’est-à-dire que nous allons donner la carte d’électeur en même temps que la carte d’identité. Mais je ne vois pas en quoi recenser la population peut-être gênant ? On ne va pas aller chercher des Guinéens sur la planète Mars, donc il s’agit de donner la chance aux paysans qui n’avaient pas pu être recensés.
RFI : Mais comme l’opposition craint des tricheries, elle se demande pourquoi vous refaites recenser tout le monde ?
A.C. : Mais en quoi le recensement peut créer de la tricherie ? Il y a 110 partis qui sont d’accord, qui ont approuvé le recensement. Et en quoi un recensement peut amener la fraude ?
RFI : Pourquoi vous refaites recenser tout le monde au lieu de simplement rouvrir les bureaux d’inscription pour ceux qui ne sont pas inscrits ?
A.C. : Parce que d’abord nous n’avons pas la liste. Nous avons tout fait avant le deuxième tour pour avoir la liste électorale. On n’a jamais eu accès à la liste électorale.
RFI : Sur cette question du fichier électoral, sur celle de la date des élections, ou celle de la composition de la Commission électorale nationale indépendante, est-ce que vous êtes ouvert à une concertation avec tous les partis politiques comme vous le propose par exemple l’International crisis group ?
A.C. : Nous avons convoqué tous les partis politiques. Le ministre a convoqué tout le monde.
RFI : Le 3 avril quand votre adversaire du second tour, Cellou Dalein Diallo, est rentré à Conakry, ses partisans ont été brutalement réprimés. Quatre militaires chargés de sa sécurité ont été condamnés à deux ans de prison et 7 militants à un an de prison, est-ce que vous n’avez pas eu la main un peu lourde ?
A.C. : D’abord, les 3 militaires qu’on a arrêtés... c’était des militaires habillés en civil. Ils étaient dans la manifestation et on les a pris avec des kalachnikovs et des uzis. Ils ont été condamnés. Mais nous ne pouvons plus accepter que des gens se permettent de casser les véhicules. Est-ce que vous pensez qu’on va continuer à accepter que des gens occupent la rue, jettent des pierres sur les gens ? Non. Personne n’est au-dessus de la loi.
RFI : Pour l’instant, il n’y a aucun dialogue avec Cellou Dalein Diallo. Pourtant, il n’a pas contesté votre élection ? Est-ce que ce n’est pas ça l’essentiel ?
A.C. : Moi, je suis président de tous les Guinéens. Ce qui veut dire qu’il y a un dialogue avec moi. Je me suis bagarré avec personne.
RFI : Oui, mais enfin, vous savez bien comme nous tous que le résultat du deuxième tour a été très serré : 52-48. Est-ce que vous n’avez pas intérêt pour la paix, à venir à dialoguer avec votre adversaire de deuxième tour ?
A.C. : Moi, je dialogue avec tous les Guinéens. Je pense que vous avez bien entendu. Il [Cellou Dalein Diallo, NDLR] a dit à Dakar qu’il ne veut pas travailler avec moi. Il l’a dit publiquement, tout le monde l’a entendu. Je ne peux pas forcer quelqu’un à dialoguer avec moi. Moi je suis ouvert, la preuve il y a beaucoup de gens qui l’ont soutenu au deuxième tour qui sont aujourd’hui avec moi, et qui travaille avec moi et qui sont nommés à des postes.
RFI : Mais est-ce qu’un jour, vous vous reparlerez ?
A.C. : Mais moi, je n’ai pas de problème. Pourquoi voulez-vous que je ne parle pas ? Je parle à tous les Guinéens. Ma porte est ouverte. Mais je ne peux pas forcer quelqu’un à parler avec moi.
RFI : Alors vous restaurez l’Etat, mais du coup, les sociétés civiles dénoncent les dérives autoritaires de votre pouvoir ?
A.C. : Non, les sociétés civiles, je suis désolé, les sociétés civiles n’ont jamais utilisé le mot de dérive. C’est vous, c’est RFI qui fait ce commentaire.
RFI : Excusez-moi d’insister, Monsieur le président, mais il y a bien le mot « autoritaire » dans le communiqué de la coalition d'organisations de la société civile, paru la semaine passée ?
A.C. : Mais les Guinéens veulent l’autorité ! Maintenant il y a un Etat. Mais regardez à présent, le nombre de véhicules qui circulent sans immatriculation. Nous avons donné l’ordre : tout véhicule qui circule désormais sans plaque d’immatriculation est automatiquement mis à la fourrière. 80 % des gens n’étaient pas assurés. Est-ce que c’est normal ? Vous voulez qu’on laisse la pagaille continuer ? Vous pouvez accepter ça en France ?
RFI : Donc finalement, président autoritaire, vous assumez ?
A.C. : J’ai dit qu’il faut une discipline. J’exige de mes ministres qu’ils travaillent et j’exige que les gens viennent à l’heure. Vous avez des hauts fonctionnaires qui viennent à 10 heures ou 11 heures au travail, on ne va pas accepter ça. Nous sommes en train de mettre des appareils où quand vous venez, vous pointez.
RFI : Des pointeuses ?
A.C. : Ils viennent à 10 heures, 11 heures. Ensuite, ils vont au bar. Mais il faut que l’Etat fonctionne. Cette pagaille là est finie. Si c’est cela que vous appelez être autoritaire, alors je suis autoritaire. Nous voulons un Etat moderne.
RFI : Monsieur le président, merci.

Lancement officiel du Comité de pilotage de la réforme du secteur de la sécurité

CONAKRY-- Le président guinéen Alpha Condé a procédé lundi à Conakry au lancement officiel des travaux du Comité national de pilotage de la réforme du secteur de la défense et de la sécurité.
Dans son intervention, Alpha Condé a indiqué que la réforme des secteurs stratégiques de l'Etat à savoir la sécurité, la défense et la justice, entre autres, sont des priorités de son gouvernement.
Le comité national de pilotage regroupe toutes les composantes de la nation, notamment les partis politiques, les confessions religieuses, les femmes, les jeunes, les syndicats, la justice, ainsi que les forces de défense et de sécurité.
Pour une plus grande efficacité et un dynamisme dans son fonctionnement, le comité de pilotage est composé de plusieurs structures comme l'unité de gestion, une commission d'orientation stratégique, une commission technique et suivi et des commissions techniques sectoriels.
Alpha Condé a invité les officiers, sous-officiers et hommes de troupes à la discipline et au respect des valeurs de la République.
Il a aussi promis de mettre les moyens à la disposition de la police et de la gendarmerie afin d'assurer la sécurité des personnes et de leurs biens dans les différentes villes du pays.
"Nous n'allons plus permettre aux bandits de grands chemins et aux personnes mal intentionnées de troubler la quiétude des population", a dit le président Alpha Condé.
Selon le président, l'armée guinéenne est en train de devenir une armée républicaine, résolument engagée dans la voie du changement, capable de préserver les valeurs de la République.
Alpha Condé a mis en garde les officiers supérieurs de l'armée et des services de sécurité contre toute gestion malsaine des fonds et des biens de l'armée.
Le Comité national de pilotage de la réforme du secteur de la sécurité a pour mission d'assurer la supervision, l'orientation et le suivi de la mise en oeuvre du programme de réforme issu des travaux du séminaire national sur la réforme profonde des secteurs de défense et de sécurité organisé du 28 au 31 mars, avec un appui technique, logistique et financier des partenaires au développement.
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