CONAKRY-- La rencontre qui a regroupé le président guinéen et une dizaine de partis politiques à la veille de son voyage pour le Brésil la semaine dernière, a permis de mettre au grand jour les divergences qui existent au sein de l'opposition.
Pour preuve Jean-Marie Doré, président de l'Union pour le progrès de la Guinée (UPG) qui avait été qualifié par la presse de porte-parole des leaders politiques présents à cette audience qui s'est déroulée le 15 novembre dernier, a été désavoué par l'Alliance pour la démocratie et le progrès (ADP) et le Collectif des partis politiques pour la finalisation de la transition.
Ces deux blocs de l'opposition affirment n'avoir pas désigné Jean-Marie Doré pour servir de porte-parole lors de cette rencontre avec le chef de l'Etat guinéen.
L'ancien Premier ministre ne serait pas non plus en odeur de sainteté avec ses collègues de l'ADP, dont il était membre. Son départ du mouvement est maintenant un secret de polichinelle.
Le président de l'UPG ferait désormais cavalier seul et ce jeudi Jean-Marie Doré a été reçu par le ministre de l'Administration du territoire et de la décentralisation Dr Alhassane Condé, a appris Xinhua de source officielle.
Une rencontre qui a été mise à profit pour évoquer le niveau des préparatifs des élections législatives, avec en toile de fond l'épineuse question de la restructuration de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
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